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La maladie d'Alzheimer

4 Février 2015 , Rédigé par ZONGO K. Casimir

Pour tout savoir sur cette terrible maladie qui ronge le cerveau

Il y a quelques semaines, j'ai vu une émission sur M6 que les chercheurs ont découvert un vaccin pouvant guérir de cette terrible maladie, qui était jugée jusqu'à présent comme incurable. Une lueur d'espoir pour tous ces malades qui se voient dépérir et pour leurs proches qui souffrent en même temps qu'eux.



Qu'est ce que la maladie d'Alzheimer :
La maladie d'Alzheimer a été décrite par Aloïs Alzheimer (médecin allemand) en 1906.
En France, en 2011, elle touche 860 000 patients, et tous les ans 200 000 nouveaux cas sont découverts.
C'est une maladie neuro-dégénératrice incurable, c'est la mort lente et progressive des neurones ce qui provoque une altération des facultés cognitives (mémoire, langage, raisonnement), mais l'extension des lésions cérébrales cause d'autres troubles qui conduisent à la perte d'autonomie de la personne atteinte avec la disparition progressive des capacités d'orientation dans le temps et dans l'espace, de reconnaissance des objets et des personnes, d'utilisation du langage, du raisonnement, de la réflexion ….


D'un point de vu scientifique :
La dégénérescence progressive des neurones résulte d'un processus pathologique qui entraîne le développement de deux types de lésions au niveau du cerveau :
des dégénérescences neurofibrillaires : apparition, au sein des neurones, d'anomalie de la protéine Tau
des plaques amyloïdes : qui forment des dépôts de la protéine Bêta-amyloïde, ce sont des plaques séniles.

Ces lésions envahissent progressivement les différentes zones du cortex cérébral. Elles sont longtemps silencieuses, puis entraînent des manifestations visibles au fur et à mesure qu'elles se multiplient et touchent des zones importantes du fonctionnement cérébral. En premier lieu, dans beaucoup de cas, elles affectent la fonction de la mémoire.



Les signes qui doivent alerter :
1. Des pertes de mémoire : l'oublie des évènements récents touchant la vie personnelle et celle de son entourage. Par contre, les souvenirs anciens restent, la personne est capable de se souvenir de son enfance.
2. Des difficultés à accomplir certaines tâches quotidiennes : comme la préparation des repas, faire les courses …
3. Des problèmes du langage : la personne malade n'arrive plus à retrouver des mots simples et usuels.
4. Une désorientation dans le temps et l'espace : le malade peut se perdre dans des endroits familers ou encore elle confond les saisons.
5. Des difficultés dans les raisonnements abstraits : comme effectuer des formalités administratives, gérer son budget …
6. Des pertes d'objets : la tendance à placer des objets dans des endroits insolites, comme des lunettes dans un four, et ne plus pouvoir les retrouver.
7. Une altération du jugement : c'est l'incapacité à évaluer des situations comme porter des vêtements d'été en hiver.
8. Une modification du comportement : avec une apparition d'une tendance dépressive, de l'anxiété, de l'irritabilité, d'agitation …
9. Un perte de la motivation : la personne malade n'est motivée par rien, même pour sa passion.
10. Un changement de personnalité : avec une perte du caractère propre.



Symptômes :
Les symptômes sont cognitifs et comportementaux.

Les symptômes cognitifs :
Les troubles de la mémoire du travail sont les premiers symptômes à apparaître. Puis les lésions cérébrales s'étendent ce qui va progressivement altérer d'autres fonctions. Apparaissent alors des troubles du langage, des troubles de la gestuelle, une agnosie visuelle est fréquente (le malade ne reconnaît plus ce qu'il voit), les fonctions exécutives sont elles aussi touchées.
Puis petit à petit, la mémoire à long terme, sémantique et procédurale sont touchées.
A terme, le malade n'a plus de mémoire, il n'arrive plus à parler, et des gestes comme mâcher ou avaler disparaissent.

Les symptômes comportementaux :
On note des troubles affectifs et émotionnels comme la dépression, l'anxiété, l'apathie ou l'exaltation de l'humeur.
Des troubles comme de l'agitation, de l'agressivité ou de l'instabilité psychomotrice sont relatés.



Diagnostic :
Il est long à établir. En France, le délai moyen est de 24 mois entre l'apparition des premiers troubles et l'annonce du diagnostic.
Dans un premier temps, il faut consulter son médecin généraliste qui fera une première évaluation et qui dirigera le patient vers un diagnostic pluridisciplinaire :
une évaluation neuropsychologique : il s'agit d'une série de test sous forme de questions ou de tâches simples à accomplir pour mesurer les troubles cognitifs (mémorisation, langage, compréhension, raisonnement …),
l'imagerie cérébrale par IRM ou scanner : pour observer l'aspect et le volume des structures cérébrales, pour mettre en évidence des atrophies de certaines zones du cerveau, mais aussi pour vérifier s'il n'y a pas d'autres pathologies (tumeurs ou AVC par exemple),
un examen neurologique : pour déceler d'éventuels troubles oculomoteurs, de la marche, de l'équilibre ….
un bilan médical complet avec une prise de sang : il est nécessaire pour écarter d'autres maladies organiques ou des carences en vitamines, en hormones, une déshydratation, des infections, une intoxication …



Le traitement :
A l'heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de la maladie, mais certains traitements médicamenteux peuvent ralentir l'évolution de la maladie. Ces médicaments ne sont pas curatifs car ils n'empêchent pas la dégénérescence et la mort neuronale, ils ne font juste que retarder l'inévitable.
Dans quelques cas, il a été noté une amélioration durable de l'état des patients, avec une augmentation des capacités d'attention et d'autonomie. Mais la prescription médicamenteuse anti-alzheimer n'est pas automatique.
Des approches non médicamenteuses existent aussi, qui visent à préserver le plus longtemps possible les capacités restantes du malade pour améliorer sa qualité de vie. Ils peuvent être donnés à domicile ou en institution. Cela consiste à la mise en place de différents ateliers et un soutien psychologique.


La recherche avance :
Et les chercheurs ont trouvé un vaccin capable de traiter la maladie d'Alzheimer.
Le cerveau des malades atteints présente deux caractéristiques principales :
les plaques de peptides bêta-amyloïdes qui s'accumulent autour des cellules nerveuses
les protéines Tau qui se concentrent à l'intérieur des neurones et à terme les tuent.
Le principe du vaccin est d'injecter des fragments synthétiques du peptide bêta-amyloïde, afin que l'organisme frabrique des anticorps dirigés contre ce peptide pour l'éliminer.
Une équipe de l'Inserm, en février 2012, a vacciné avec succès des souris contre une démence de type Alzheimer en stimulant le système immunitaire de l'animal contre la protéine Tau. La vaccination a protégé les animaux de la perte de mémoire.
En suède, en juin 2012, une étude menée par l'institut Karolinska, rapporte les effets positifs du vaccin CAD106. Ce vaccin déclenche une défense immunitaire de l'organisme contre les bêta-amyloïdes. Un essai a été pratiqué sur l'homme et il montre que 80% des patients ont développé des anticorps protecteurs contre le bêta-amyloïde au cours des trois années d'étude, et cela sans effet secondaire notable.
Par conséquent, le vaccin CAD106 est considéré comme acceptable, et est prometteur pour guérir les formes légères et modérées de la maladie. D'autres essais sont attendus pour le confirmer.
En tout cas, une lueur d'espoir est possible.



Mégamarimaxi

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Source : Contenu Gratuit / Médecine

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